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Voler un drone de moins de 250 g

LES RÈGLES GÉNÉRALES POUR UN DRONE DE MOINS DE 250 G SONT LES SUIVANTES :

- Maintenir le mATP en visibilité directe (VLOS);

- Éviter de faire voler le mATP à une altitude supérieure à 400 pi;

- Conserver une distance sécuritaire entre le mATP et les autres personnes;

- Rester bien à l’écart des aérodromes, des hydro aérodromes et des héliports;

- Éviter de voler près des infrastructures critiques;

- Rester en tout temps à l’écart des aéronefs;

- Effectuer une inspection avant vol du mATP;

- Conserver le mATP à proximité suffisante pour maintenir la connexion avec le contrôleur à distance;

- Suivre les directives opérationnelles du constructeur; et

- Éviter les événements annoncés.

 

Ces lignes directrices vous aideront à éviter de voler de manière négligente ou imprudente et d’être assujetti à des sanctions pécuniaires. Elles vous assureront aussi un vol plaisant et sécuritaire et réduiront les risques d’accident. Gardez à l’esprit que si vous trouvez le vol risqué, il faut y renoncer.


Qu’est-ce qu’un microsystème d’aéronef télépiloté ?

Les microsystèmes d’aéronefs télépilotés (mSATP) se composent d’un aéronef télépiloté (ATP) pesant moins de 250 g et de son poste de contrôle. Le poids du poste de contrôle n’est pas pris en compte dans le calcul de la masse lorsqu’il s’agit de décider si un ATP est un micro-ATP (mATP) (< 250 g) ou un petit ATP (250 g à 25 kg). Toutefois, le poids de toute charge utile transportée, comme une caméra optionnelle, un filtre optique, des pattes, des protège-hélices, un collant décoratif, des lumières, sera pris en compte dans le poids total. Le mATP pourrait ainsi atteindre 250 g ou plus et passer dans la catégorie des petits ATP de 250 g à 25 kg et devoir se conformer à la sous partie 1 de la partie IX du Règlement de l’aviation canadien (RAC), nécessitant entre autres l’enregistrement de l’ATP et la certification du pilote de l’ATP.


Qu’en est-il de la réglementation pour les microsystèmes d’aéronefs télépilotés ?

Les pilotes de mSATP ne sont pas assujettis à la sous-partie 1 de la partie IX du RAC. Par conséquent, ils ne sont pas tenus d’immatriculer leur ATP ou d’obtenir un certificat pour le faire voler. En revanche, ils doivent s’assurer qu’ils n’utilisent pas leur ATP d’une manière imprudente ou négligente qui constitue ou risque de constituer un danger pour la sécurité aérienne ou la sécurité des personnes. Même si la réglementation ne prévoit aucun élément normatif indiquant au pilote comment se conformer à cette exigence, on s’attend à ce que le pilote d’un mATP fasse preuve de jugement, qui cerne les dangers potentiels et prenne toutes les mesures nécessaires pour atténuer les risques associés à l’utilisation de son appareil. Cela devrait notamment supposer que le pilote connaît bien l’environnement dans lequel il utilise l’ATP et qu’il prend en compte la possibilité que des aéronefs ou des personnes se trouvent dans le même secteur.